every adventure requires a first step.

mood ◝ * prince aux milles et une facette. il plonge sa tête sous le jet d’eau, réveillant son esprit volatile, bercé par les rêves, les songes de morphée. tentation face un sommeil qui se fait sentir. trois jours d’aventures. trois jours à offrir le don de la vie à ceux que l’on aurait envie de clamer condamnés. trois jours à observer, opérer une multitude de cerveaux, de tumeurs, hémorragies. trois jours qu’il porte à bout de bras, traînant les pieds sur le sol fraîchement stérilisé des couloirs. l’envie de rejoindre son cocon. son lit. son monde imaginaire, doux et apaisant au possible.

en quête d’une vie plus paisible et sans compromis. sans promesse ni jugement. seulement des élans de douceur et de paix continuelles alors que les ténèbres sombres et laisse place à une lumière des plus éclatante. un monde qu’il envie. un monde qui ne peut exister, excepté dans son esprit. mais le sommeil s’éloigne, s’envole presque lors d’un instant de panique. animal oublié qu’il se doit de récupérer au plus vite. détour oblige pour faire de l’être à quatre patte, l’enfant d’un être à deux pattes. cadeau déguisé. un semblant de caprice que nove s’offre à lui même à travers un colocataire bien peu vu ces derniers temps. et pour cause.

le prince qui s’évade. fuyant une date qu’il ne considère comme étant néfaste. sa venue au monde, oubliée. fuyant l’amour face à la requête de ce dit colocataire, bien trop important pour que nova ne puisse user de faux semblants. surtout ce jour là. encore il avait fuit, le lâche pourtant courageux. il avait fui pour protéger une histoire qui n’avait encore pris forme. pour protéger une relation qui ne viendrait sans doute jamais à voir une once de lumière divine. pour se protéger. pour le protéger. mais surtout les protéger tous les deux. peu prêts à l’idée de s’offrir l’un à l’autre. outre que le plaisir d’une chair. les myocardes eux, ne sont que capricieux et las par une vie menée par le chaos.

alors le prince dissimule les sentiments. les offrent sous forme de cadeau saugrenus alors que l’autre joue les aveugles. et le monde, ainsi, est beau. le monde continue de tourner. encore et encore. tant que la comédie les animes tous deux. tant que tout n’est que factice et dissimulé sous un amas de scènes surjouées. et ainsi donc, nova fait l’acquisition de l’animal qui servira de présent. de forme d’amour.

ainsi donc, il récupère le caprice de sa vie.
et ainsi l’amour sera distribué.

arrivant sur les lieux bien assez vite. il traine des pieds à nouveau, l’animal au creux de ses bras. il avait prit la peine, le prince déchu, de retirer manteau et chaussure avant de s’engouffrer à travers chacune des pièces, prêt à rejoindre la chambre de jun. trouble fait. l’envie de jouer, malgré le sommeil qui vient à user de ses charmes auprès du jeune neurochirurgien. la tête blonde se hisse alors sur le lit de celui qui est encore bercé par morphee. le chat toujours dans ses bras, nova observe. silencieux. il observe jun durant une longue et interminable minute avant de s’installer sur le bassin de l’être paisiblement endormi, et ceci sans gêne aucune. le blond dépose alors l’animal sur le torse du dormeur et le laisse vadrouiller alors que les lippes du médecin n’ont de cessent de s'étaler à la vue qui s’offrait à lui.

puis le félin vadrouille, glissant et quittant le torse du garçon pour se pavaner et se hisser jusqu'au visage du brun. et le rire de la tête blond anime la pièce, brisant un silence discret alors qu'il vient, à nouveau sans gêne, s'allonger sur le brun et installant son visage au dessus de ce dernier alors que ses mains viennent à se loger de part et d'autre de ce dit visage. soufflant alors légèrement sur la peau de celui-ci, il tente tant bien que mal d'extirper le brun de son monde de songes. debout là dedans. presque enfantin. presque trop doux. image et attitude qui contraste avec ses crises de folies passagères. démon qui le ronge toujours, mais l'ange pourtant bien présent malgré la présence d'un enfer plus qu'évident. jun... j'ai besoin que tu me prêtes morphée quelques heures... ou quelques jours. et rien ne se passe. et nova observe. dévore les traits de ce visage d'un simple regard. et nova, à nouveau il sombre dans l'envie. il sombre dans un cyclone sentimental.

amoureux silencieux.
amoureux fou.